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Les cafés français フランスのカフェ

私は、渋谷や恵比寿、中目黒、銀座、新宿、六本木そして目黒また代官山などの街で過ごすことがとても多いです。

私はよく、雰囲気の良いカフェを探しています。なぜなら、それは一人のフランス人として、ゆったりとした時間をカフェで過ごすということが、生活の中での 楽しみのうちのひとつだからです。

どうしてかって?では皆さんに感じていることを説明しましょう。
それは冬のこと。12月のある朝、パリは少し寒いです。私はメトロの駅を出て、時計を見ます・・・よし、学校でのフランス語のレッスンが始まる前に少し時 間 があるぞ。そう思うとカフェがないか探しはじめます。・・・あそこにある!通りの角にひとつあります。カフェの扉を押すと、朝のおしゃべりの声やコーヒー カップのあたる音が耳に入ってきます。カウンター?席?空いている席があるけれど、私はカウンターを選びます。カウンターの向こうで、ウェイターが私に “Monsieur ? ”(お客様?)と聞くので私はコーヒーを注文すると“すぐお持ちちます!”とまたウェイター。

Un café(コーヒー一杯)と注文すれば、それはもちろんエスプレッソのこと。私は口にカップを運びながら、その雰囲気にどっぷり浸ります。カフェでの楽しみはそこなんです。

カウンターに肘をついて、隣の客達は昨日のサッカーの試合について話しをしています。他には新聞を読んでいる人、ピンボールをしている人(フランスのカ フェにはよくピンボールやbaby-footと言われるサッカーゲームなどのゲーム台が置いてあります)・・・ボールがはじかれる音、客の話し声、スプー ンをかき回す音、エスプレッソマシーンのうなり声・・・様々な音が混ざりあいます。
フランスにあるカフェのほとんどは似たような雰囲気を持っています。どのカフェにも同じような光景がみられます。カウンター、ピンボールゲーム、柔らかな 照明、温かい雰囲気・・・しかし店内の装飾はカフェ毎とても個性的です。今私がいるカフェにはラグビーチームの応援旗やワッペン、写真が飾ってあります。 きっとマスターはラグビー好きか、もしくはラグビーがとても人気のフランス南西部出身なのでしょう。
そろそろ行く時間だ・・・・私は料金表に目をやります。“petit noir”(ここではエスプレッソシングル)は、カウンターだと0.80ユーロ、席だと1.20ユーロ。(それぞれ約105円と150円)私は1ユーロの コインを置き(20サンチームはチップとして)“メルシー”とウェイターに声をかけて店を出、そして生徒の待つフランス語学校へ向かうのです。
私は日本に来てから、こんなフランスにあるような温かな雰囲気のカフェを時々恋しく思います。ほとんどのカフェが、似たような雰囲気を持つチェーン店で席 を見つけるのが困難なことが多いです。でも探せば見つかるかもしれません。私も既に、渋谷や恵比寿、代官山で小さな粋なカフェを見つけて至福の時を過ごし ま した。
それに恵比寿では、フランスでよく飲まれるパスティスを出す、フレンチ-モロッコ風カフェも見つけたんです・・・


Je passe beaucoup de temps dans les quartiers de Ebisu, Nakameguro, Ginza, Shinjuku, Roppongi, Meguro, Shibuya ou encore Daikanyama. Je suis souvent en quête d’un café chaleureux car pour un Français, un des plaisirs de la vie, c’est de passer un moment de détente dans un café.

Pourquoi ça ?
Je vais essayer de vous expliquer ce que je ressens.

C’est l’hiver, un matin de décembre, il fait un peu froid à Paris. Je sors de la station de métro. Je regarde ma montre… ça va, j’ai encore un peu de temps avant de commencer mes cours à mon école de français. Je cherche des yeux un café… là ! il y en a un au coin de la rue. Je pousse la porte et le doux vacarme habituel des conversations du matin, du cliquetis des tasses envahit mes oreilles. Comptoir ? Salle ? Il y a des tables de libre, mais ce matin je choisis le comptoir. Derrière le zinc (zinc=話し言葉で、カフェのカウンターという意味)le serveur se tourne vers moi : « Monsieur ? », « Un café s’il vous plait », « Tout de suite ! ». Un café. Un expresso, bien sûr, pas besoin de préciser. Tout en portant la tasse à mes lèvres, je me laisse envahir par l’ambiance. Car le plaisir du café est là, c’est ça le secret. Accoudés eux aussi au zinc, mes deux voisins discutent du match de foot de la veille. D’autres lisent le journal. Un autre joue au flipper et le bruit des tilts se mêle à celui des conversations, des cuillères que l’on tourne et du mugissement de la machine à expresso. Comme la plupart des cafés en France, c’est un café familial. On y trouve les mêmes éléments, le comptoir en zinc, le flipper, la lumière tamisée, l’ambiance chaleureuse, mais la décoration est souvent personnalisée. Ici, sur les murs, il y a des écharpes, des écussons et des photos d’équipes de rugby. Le patron doit être fan de ce sport ou bien il doit venir du sud-ouest de la France où le rugby est très populaire.

Il est temps d’y aller… Je jette un coup d’œil au tableau du tarif des consommations. Le « petit noir » est à 0,80 euros au comptoir et à 1,20 en salle (105 et 150 yens environ). Je laisse une pièce d’un euro (20 centimes de pourboire), je lance un « merci » en direction du serveur et je m’en vais à mon école de français où mes étudiants m’attendent.

Depuis que je suis au Japon, j’ai un peu la nostalgie de ces cafés familiaux. Il n’y a pratiquement que des chaines où l’ambiance est toujours la même et où il est difficile de trouver une place assise. Mais en cherchant bien on peut trouver. Ainsi, il m’est arrivé de passer de bons moments dans des petits « troquets » à Shibuya ou Ebisu et Daikanyama. J’ai même pu boire un verre de vin chaud à Daikanyama et j’ai trouvé un café franco-marocain qui servait du pastis à Ebisu…


DATE : 2006.06.14